Miaou, il est dur de vivre dans ce monde de fous furieux ! Vu de mon œil de félin, je suis très inquiet pour le devenir de l’espèce humaine !
I) - Les catastrophes naturelles se succèdent : Haïti, la Nouvelle Zélande, le Japon. En France aussi, nous subissons la fureur des éléments, mais chez nous, c’est une vengeance, une riposte de la nature, contre les dents de certains maires, promoteurs et architectes qui rayent le parquet et qui ont un coffre fort à la place du cœur.
Et les catastrophes naturelles, sur notre terre française, sont encore à une échelle humaine, même si nous avons eu des morts, hélas, par la faute de "gangsters" ayant pignon sur rue !
Antoine de Saint-Exupéry disait, à juste titre : "nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants" ! Ce qui est terrible, c’est que déjà, nous, à notre petite échelle, nous sommes des pollueurs sans vergogne, dans certains milieux, notamment les paysans avec leurs engrais, pesticides, OGM & Co, et les industriels avec le rejet de leurs déchets toxiques, dans l’eau des rivières ou enfouis, clandestinement, dans la terre. Alors, à l’échelle de grands pays, comme les USA et la Chine, on peut imaginer ce qu’il en est…
II) – Les finances sont mal gérées et l’appauvrissement des milieux sociaux moyens et modestes est un fait avéré. Rien qu’en France, les impôts augmentent pour la classe moyenne et diminuent pour ceux qui sont en mesure de payer l’impôt sur la fortune. Les retraites maigrissent à vue d’œil, quand l’espérance de vie augmente. On voit de "nouveaux pauvres" faire les poubelles, les fins de marché et se rendre aux "restos du cœur". Qu’en est-il à l’échelle planétaire ?
Au sein de l’hexagone, l’énorme gaspillage, bien installé dans nos mairies -- comme s’il était devenu institutionnel -- est ahurissant. Et cela sur nos impôts. Dans la mienne, des emplois fictifs ou de complaisance, pour des histoires de copinage ou de "chapelle", des travaux au surcout -- pour avoir le chantier par "graissage de patte" bien placé -- mais au travail bâclé, pour rentabiliser les frais. Et cela doit se faire à l’échelle nationale, nous n’en avons surement pas l’apanage, dans notre ville !
Utilisation d’organismes dits "associatifs", pour gérer les structures des villes -- une de droite et une de gauche, selon la couleur politique des mairies --
avec octroi de subventions énormes, mal gérées par laxisme et incompétence et en parties absorbées par les confortables salaires de la hiérarchie et les avantages en nature.
Dans ces associations "pieuvres" (dont les tentacules s’étendent sur la France entière), il y a plus de généraux que de soldats. Et la gestion est souvent atrophiée, comme c’est le cas pour nous (et surement à beaucoup d’endroit), car le directeur de la sous-association -- chapeautant la plus grande partie des structures d’une ville -- prend un sous-directeur, qui fait (mal) son boulot à sa place, pendant que lui est en réunion, en stage de formation (qui n’a rien à voir avec son poste), en RTT, en maladie pour déprime, ou en vacances. On transforme la secrétaire, salariée, en cadre, "directrice administrative" (elle aura une meilleure retraite quand elle va quitter dans 2 ans), qui ne fait plus le travail pour lequel elle est réellement qualifiée. Elle se croit, alors, une grande experte en comptabilité, d’où elle colle son boulot à la comptable en titre, qu’elle finit par faire virer parce qu’elle lui fait de l’ombre… et, surtout qu’elle en sait trop sur les tripotages de l’Association, refusant de les cautionner.
Ce, comme, bizarrement : "oh mon Dieu, je ne retrouve plus les 300 €uros qui étaient sur mon bureau hier, dans une enveloppe. J’étais sure de les avoir rangés dans le coffre. Ils ont dû tomber dans la poubelle". Alors, on trouve des factures de complaisance, à la hauteur de 300 €uros, pour combler le trou dans la caisse. Le montant des participations, pour la fête d’une structure a disparu… pas pour tout le monde ! Qu’à cela ne tienne, on trouvera bien des factures pour combler le manque… planqué dans la caisse noire.
C’est terrifiant d’assister, impuissant, à ce genre d’actes frauduleux, sans avoir la possibilité de les dénoncer, car on est pieds et poings liés, quand on est salarié par un organisme "céphalopode" de ce genre. S’en lavant les mains, ayant délégué ses pouvoirs et une partie des fonds du contribuable, la ville ne veut rien savoir sur la manière dont sa subvention est (malhonnêtement) dépensée et applique la politique de l’autruche.
Et, enfin, incivisme suprême et mépris du français d’en-bas, nos députés s’octroient des indemnités et des droits indécents ! Nos ministres tripatouillent avec la haute finance ou les despotes de tous crins …
Je ne suis plus à droite, je ne suis pas à gauche, j’ai fondé mon parti où je suis l’unique adhérent, "l’extrême centre". Et, si j’avais le pouvoir, le karcher, c’est tout d’abord dans les collectivités territoriales que je le passerais ! Miaou !
samedi 19 mars 2011
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