mardi 24 février 2009

Miaou ! Puis un éclat… de rire ! Exploits aqueux et à queue ! Miaou !

Miaou !

Gilbert et Noémie, un jeune couple nouvellement marié, vivaient dans un appartement petit mais confortable, qu’ils partageaient avec leur chat Gaspard. Ils étaient très heureux tous les trois jusqu’au jour où…. Les factures d’eau douce commencèrent à devenir très…salées !

Le train de vie du couple s’en ressentait d’autant plus qu’après avoir cherché par eux-mêmes, en vain, la cause de cette fuite d’eau, ils durent se résoudre à faire appel à un plombier…qui ne trouva rien…et à un autre plombier…qui ne trouva rien non plus…et à plusieurs plombiers…qui ne trouvèrent rien : de cause, que nenni !

Et quand on connaît les tarifs des plombiers…Car à par, les garagistes, ils sont les plus…chers, bien sûr ! Vous aviez pensé à quoi ?

Désespérés de trouver un jour la solution, Gilbert entrevit une décision énergique : prendre une journée de congé sur ses RTT et rester chez lui. Si un voisin mal intentionné leur "piquait" de l’eau, il verrait bien par où et comment.

Il fit mine de sortir, en claquant la porte d’entrée bruyamment et rentra discrètement dans son appartement.

Gilbert avait fait installer partout, des portes coulissantes, pour un gain de place non négligeable.

Il s’installa devant son bureau, ouvrit son PC et essaya de travailler un peu sur un projet que sa "boîte" lui avait confié.

Tout à coup, un bruit insolite lui fit tendre l’oreille. En chaussettes, discrètement et à pas de loup, il s’approcha de la source sonore : la salle de bains où se trouvait aussi les WC.

Se tapissant derrière la porte, légèrement entrouverte, il entendit à nouveau "le bruit" : on actionnait la chasse d’eau. Intrigué, il coulisse un peu plus la porte et aperçoit… je vous le donne en cent, je vous le donne en mille… l’ami Gaspard !

Juché sur le réservoir, fasciné et terrifié à la fois, et regardant fixement le fond de la cuvette, au couvercle ouvert. La queue battant d’un côté, puis de l’autre, rythmant en cadence, semble-t-il, le gargouillement de la vidange !

Et, à la grande stupéfaction de Gilbert, rebelote, il voit, de ses propres yeux, Gaspard appuyer sur le bouton d’évacuation, puis tressauter en faisant un mini bond de côté et paraissant fasciné par ce spectacle…et recommencer dès que le réservoir s’est rempli à nouveau. Un spectateur devant les chutes du Niagara n’aurait pas été plus captivé que Gaspard devant ses minis chutes à lui !

Et il comprend, enfin ! A raison de centaines de tirages journaliers -- et pas forcément sur le bouton éco – entre stations croquettes et eau dans la cuisine, station pour se soulager dans sa caisse, station sieste dans tous les endroits jugés les plus confortables par le minet farceur, ce chat deviendrait vite une manne pour la compagnie des eaux, s’il ne mettait pas un terme à ses exploits aussi aqueux qu’onéreux.

Et le pire, c’est qu’il risquait de faire des émules. Les "miaou, miaou", d’un balcon à l’autre, ce n’est pas fait pour…les chiens ! En fut-il ainsi, cela, l’histoire ne le dit pas ! Mais, depuis, Gilbert et Noémie ont adopté un second compagnon félin, pour que leur Gaspard ne se sente plus seul et occupe ses journées d’une manière moins dispendieuse !

Miaou !

Miaou ! Un joli petit geste, à sa taille ! Miaou !

Miaou !

Une petite fille dans une boulangerie. Sa maman lui achète un goûter. Elle a demandé un petit pain au lait et un autre au chocolat et la mère a cédé volontiers à sa modeste requête. D’habitude, elle est plus exigeante.

La petite fille sort de la boutique en serrant contre elle le sac en papier dans lequel se trouve son précieux goûter. Elle s’en délecte à l’avance, cela se lit dans ses yeux !

Devant la boulangerie, à droite, une jeune femme "rome" bien couverte, avec un nouveau né dans les bras et une toute petite fille à côté d’elle, grelottant de froid et l’air famélique. Et à gauche, la réplique en homme, mais avec un chien, tout aussi grelottant et famélique que la fillette. Ces faux mendiants "romes" sont souvent là et la maman a déjà dû faire la leçon à l’enfant, à ce sujet.

En entendant les "psalmodies" du couple, pour en appeler à la pitié, les yeux de la petite fille virent au noir. Elle s’écrie : "méchant monsieur, méchante madame" ! Et, ouvrant son sac en papier, elle donne le pain au chocolat à la fillette et le pain au lait au chien. Qui s’empressent de les dévorer, sans demander leur reste.

La généreuse distributrice a les larmes aux yeux. Elle est en colère contre ces gens qui exploitent l’apitoiement des hommes, en se servant des enfants et des animaux. Malgré son jeune âge, elle est tout à fait consciente de ce problème.

Et elle a, aussi, un petit pincement au cœur, car sa maman, fâchée, lui a dit : - "tant pis pour toi, tu te passeras de goûter".

Mais elle répond, stoïquement : - "ce n’est pas grave maman, la petite fille et le chien doivent s’en passer bien plus souvent que moi !"

La maman se sent coupable d’avoir réprimandé sa fille, pour son geste. Elle ne peut plus revenir sur ce qu’elle a dit, mais elle a enregistré la leçon de générosité et de sagesse que lui a donné ce petit bout de femme ! Au sacrifice de laquelle elle est d’autant plus sensible que mademoiselle est très gourmande, en général, et qu’elle va devoir attendre le dîner, maintenant, pour calmer sa faim !

Miaou !

Miaou ! Cri d’alerte ! Miaou !

Miaou ! Cri d’alerte ! Miaou !

Miaou ! Je ne suis pas certes pas l’unique chat qui regarde la télé, mais je suis sans doute le seul qui la voit, l’écoute, la comprend… et la commente !

Un choc : un reportage récemment vu, sur le Bangladesh et les bangladais. Le destin de ces pauvres gens est pire que celui des "Intouchables", en Inde ! Car les "Intouchables", eux, au moins, ils ont de la terre sous les pieds, alors que les bangladais ont les pieds sur la terre seulement jusqu’à ce qu’elle s’effrite et s’engloutisse dans les eaux. De la terre sablonneuse, meuble, friable, stérile. Il était terrifiant de voir s’effondrer, se déliter, ces énormes masses de terrain, partant en poussière, vaincues par l’assaut des vagues d’une mer qui essaye de reconquérir son territoire.

Le combat est inégal. Le réchauffement climatique en est une des principales causes. Avec le feu, l’eau est un des pires cataclysmes qui soit.

Les bangladais -- émules de Sisyphe sans le savoir -- construisent, reconstruisent et reconstruisent encore… et reconstruisent toujours, à l’infini, leurs misérables cahutes, faites de bois et de tôles ! Avec un courage et une détermination qui forcent l’admiration.

Pour le reste du monde, ces femmes, ces hommes, sont des parias, des "sous Intouchables" ! Personne n’a trop l’air de se préoccuper du drame qui se joue. Mais laisser faire, c’est aussi mal que faire, si ce n’est pire encore ! Fermer les yeux, c’est s’acheter une bonne conscience à crédit !

Les nazis étaient des monstres, la Choa est une horreur humaine -- qui a bel et bien existé, malheureusement, n’en déplaise aux "tarés" qui affirment le contraire -- mais le drame du Bangladesh n’est pas loin de cela, sur le fond, si ce n’est sur la forme ! Et le monde entier ferme les yeux sur cette mort lente d’un peuple qui n’aura peut-être bientôt plus de terre !

Car, tuer ou regarder mourir, est-ce bien différent ? C’est de l’extermination passive, ni plus, ni moins !

En raison de l’élévation du niveau de la mer, la terre -- qui reste encore, pour le moment et pour combien de temps -- devient saline, impropre à la culture et donc à l’élevage. De quoi donc vivront ces gens dont le pays va bientôt ressembler au radeau de la méduse, petit espace pour trop d’être humains, affamés, assoiffés !

Un français, sa femme bangladaise et leur fils, se préoccupent de cette catastrophe imminente. Ils ont affrété… une péniche -- eh oui, il fallait oser le faire – pour la transformer en hôpital flottant !


1)- Dans un premier temps, peut-être serait-il possible de mettre au point une technique de maisons construites comme de grands radeaux, aux murs, parois et plafonds solidaires et solidement arrimés au sol ? Et financer des machines à tracter, sur chenilles, puissantes, prêtes à fonctionner en permanence.

2)– Dans un second temps, enseigner le B.A. ba de la limitation des naissances aux bangladais. Leurs familles se composent en moyenne de 6 à 10 enfants, alors qu’elles n’ont pas le premier taka (monnaie du pays) pour en nourrir un seul ! Cette multiplicité de naissance s’explique sûrement par une mortalité infantile importante. Mais cela multiplie le problème par 10, par 100, par 1.000 ! Alors où ira tout cette malheureuse population quand tout le pays sera enseveli sous des mètres et des mètres de fond ?

Ce pays en "voie de noyade" -- le plus peuplé au monde en densité : + de 1.000 habitants au km2 -- à déjà une grande partie de sa population qui vit déjà dans le dénuement le plus extrême. Apparemment, personne, aucun pays ne veut les accueillir.

Primitivement de religion bouddhiste, puis hindoue, les bangladais ont été convertis à l’islam au XIIème siècle. Bien ou mal, cette conversion devraient leur apporter l’aide leurs pairs. Il n’en est rien, leurs frères en religion les repoussent, leurs voisins leur ferment leurs frontières.

Et nous, les autres, aux religions monothéistes ou polythéistes, tout comme les athées, nous ne sommes pas plus altruistes !

Il serait bon de venir en aide -- chacun avec les moyens qu’il a -- aux bangladais. Il serait peut-être temps de se donner la main, d’unir nos compétences et nos idées, avant qu’il ne soit trop tard ! Miaou !

lundi 23 février 2009

Miaou, les copains, je vous attends !

Miaou ! Ce blog a été créé pour tous ceux qui aiment : les gens, les animaux, la nature, le beau, la lecture, la photo, les écrits, les images ! La vie ! La vraie, koa !

Avez-vous remarqué -- dans certains "diaporamas" que les copains nous envoient -- que les plus beaux sont ceux sur les enfants, les animaux, la nature.

Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi ? Tout simplement parce que les enfants, les animaux et la nature ont en commun : la pureté et cela avant que la main de l'homme n'intervienne et ne dégrade tout, par cupidité. Miaou !

Mon cousinage aves les ratons laveurs