Pauvre petit clone de Michael
Pauvre petit clone (clown) de Michael,
à tes origines, infidèle.
Devenir clair, as-tu pensé,
serait pour toi la panacée ?
Ton père n’aimait pas réellement,
comme cela se doit, ses enfants.
Un coup de ceinture comme caresse
était son seul geste de tendresse.
Donné par ce pondeur de sperme,
gros nez était le joli terme
guidant ta jeune vie en cours
vers le chemin du non retour !
Le titre pour une mère se mérite
Et la tienne avait ses limites.
Pour l’affection, drôles de parents !
Grandir ainsi, pauvres enfants !
Tu as blanchi ta peau foncée,
tu as fais rétrécir ton nez,
et aux yeux de ce monde, pourtant,
tu resteras un nègre blanc
tu restes un nègre lactescent.
(variante )
Méprise fatale, mais quels parents,
ont pu faire croire à un enfant
que l’amour, au monde, quel qu’il soit,
était blanc ou bien n’était pas ?
Enfance ratée, vie amputée !
Talents et génie ajoutés,
la beauté intérieure, le charme,
auraient été tes meilleures armes.
Et pourquoi saccager, enfin,
squelette vivant, peau de chagrin,
ton visage et ton derme, folie !
Quels médecins t’ont faits (mis) en momie !
Tes rêves, pauvre petit bambi,
n’étaient que des cauchemars, la nuit,
ta chimère de gloire, inclémente,
ta forme de vie, une (la) mort lente !
Peter Pan, ton modèle, benêt,
ne voulait pas grandir, c’est vrai !
Sa propre enfance fut trop heureuse,
pour qu’il pût la quitter, la gueuse !
Mais cela ne fut pas ton cas,
petit sous-produit, en l’état,
du vilain show-bizz paternel,
te vouant aux affres éternelles.
Le bonheur, lui, n’a jamais su
frapper à ta porte de reclus !
De c’la, ni aspect, ni couleur,
le noir t’obsédait trop, malheur !
Tout n’était que reflets, en fait,
dans un miroir… aux alouettes.
Un faux semblant, un tain factice,
Ce n’était pas celui d’Alice !
Quel gâchis tout ça, petit homme,
passant hors de la vie, en somme,
sans la voir dans sa plénitude,
par toutes tes pauvres turpitudes !
Talent, génie sont incolores !
Tu n’ le savais donc pas, alors,
c’est ton âme qu’il fallait blanchir !
Là haut, vas-tu t’en repentir ?
Adieu Bambi, tout est fini !
mercredi 8 juillet 2009
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