dimanche 28 novembre 2010

Attention, voter pour un maire, c’est parfois lui donner carte blanche pour nous…plumer !

Dimanche 28 novembre 2010.

Miaou, miaou, miaou… Voter pour un maire, il faut bien en prendre conscience, c’est lui donner carte blanche pour agir en notre nom, dans notre ville, pendant les 6 ans de la durée de son mandat.

L’égalité existe en France dans le choix du maire, à la tête de la commune, mais cette même égalité disparait dans les listes électorales, dès que l’on atteint le chiffre de 2.500 habitants. A 2.499 habitants, le panachage est permis et l’on peut éliminer de la liste, les indésirables, les incompétents, les véreux, etc… Et c’est une grande chance pour les habitants.

Un citadin supplémentaire, et là, à partir de 2.550 h et plus, on entre dans les luttes politicardes, les alliances contre nature, les coups pourris, les mauvais élus, ceux pouvant être éliminés par les petites communes, qui n’ont qu’un petit budget. Alors que l’on récolte dans les grandes villes: ces indésirables, ces incompétents, ces véreux, etc… pour la gestion d’un budget important.

C’est alors que "agir" peut bien vite devenir "sévir" et que la carte blanche, apportée sur un plateau, peut vite se transformer en un chèque en blanc, qui pompera nos finances de manière considérable et inconsidérée.

Les renouvellements de mandats à la même personne peuvent très vite devenir, non un choix électoral délibéré, mais une réélection par défaut, par manque de bon candidat. Et là, on n’élit plus le meilleur, mais le moins pourri !

C’est le plus souvent la triste vérité. Ces maires élus par défaut ne sont plus que de tristes sires, qui n’agissent plus pour la ville et ses habitants, mais pour leur propre compte. Cela va de l’incompétence à la prévarication, en passant par l’indifférence et le profit personnel !

La gestion souvent" hallucinante" des comptes, par négligence, laxisme impardonnable, complaisance inadmissible envers les "copains", ou manque de rigueur et d’honnêteté, est la pire des calamités pour les finances publiques. Les travaux effectués, aux factures gonflées, trafiquées, les loyers payés à mauvais escient, pour un patrimoine appartenant à la ville, les parkings municipaux squattés par les "potes" des conseillers municipaux, les HLM occupés illégitimement par les élus au détriment des habitants défavorisés, les tâches de réparation/restauration, effectuées par les services techniques de la ville, facturées aux associations subventionnées par cette même ville, alors qu’elles sont exécutées gratuitement chez les élus, souvent en heures supplémentaires, hors jours travaillés, comptées à la ville, donc payées par nos impôts.

Pour voir cela se passer sous mes yeux, y assister avec impuissance sans moyen d’intervenir pour le faire cesser, et ce depuis 8 ans, je peux en apporter le témoignage direct ! Chaque jour supporte son nouveau lot d’aberration, de gaspillage, de mauvaise action en provenance des ces élus que nous aurions éradiqués sans vergogne, si nous avions eu droit au panachage. Il nous faudra donc supporter ces petits, ces minables, ces sans gloires, ces pourris, tout au long de la succession des renouvellements de mandats. Si l’on change un "pourri", un incompétent, ou autre… aussi peu glorieux, par une élection municipale, à l’échéance des 6 ans, c’est pour un autre, au fil des alliances qui seront créées pour gagner les élections.

Et tout cela au détriment du bien commun, mais au profit des élus, ennemis de la veille qui se crachaient dessus hier, se mettaient des peaux de bananes sous les pieds, faisaient courir les pires bruits, réels ou non, sur les réputations des adversaires politiques. Et qui aujourd’hui, pour une durée de 6 ans vont se passer mutuellement la brosse à reluire ! Ce n’est pas joli, joli, et tout ce monde là qui vous donne la nausée !

Je vis sur 2 communes, de plus de 2500 habitants, hélas. Celle où je travaille et où je vote n’est pas loin des 40.000 habitants et celle où je passe toutes mes vacances et tous mes moments de loisirs approche des 8.000 habitants. Dans les deux, je paie des impôts.

Et dans ces 2 communes, même gestion lamentable, même couleur de maire, même façon d’agir par profit personnel, même acceptation d’implantation de programmes immobiliers infâmes, par action de promoteurs aussi véreux de part et d’autre ! Ces hommes font disparaître peu à peu le paysage végétal, l’environnement de charme, pour une surpopulation bétonnée, laisse des chaussées en mauvais état par des travaux publics mal gérés, financés à mauvais escient, aux mauvais endroits.

Je ne voudrais pas faire une généralité de mauvais maires, mais mon panel à moi est désastreux, et, si j’en juge par l’état des finances de la France, par rapports aux impôts "soutirés" à ses habitants, quel gaspi/gâchis effroyable ! C’est là, en priorité, monsieur le Président, où il faudrait passer le karcher, dans ces communes aux maires à l’incivisme notoire, détournant et dilapidant le bien public ! Pour le profit exclusif d’un petit nombre, qui se prend pour la France d’en haut et qui tond la laine sur le dos du plus grand nombre, considéré comme la France d’en bas !

Il y a sûrement de bons maires, et le nôtre -- celui de mon lieu de résidence principale -- le serait, s’il savait s’entourer, s’il pouvait se contenter de la gestion de sa ville et de sa place en politique et rester plus souvent dans sa commune, attentif à ses administrés, à leur art de vivre, à leurs besoins, à leurs souffrances, à leurs peines, et même à leurs joies. Et, surtout, si nous avions pu, par panachage possible, éradiquer de sa liste les7/8 de ses épouvantables conseillers municipaux (englués dans le copinage et le favoritisme à outrance). Ces bons maires existants sont bons gestionnaires, bons citoyens, je le souhaite de tout cœur et j’envie leurs administrés ! Et très certainement, le plus souvent, dans les commune des moins de 2.500 habitants, où le panachage permet aux votants de séparer "l'ivraie du bon grain". Ce qui introduit une gestion plus saine des finances publiques.

64.700.000 français en janvier 2010

Au 1er janvier 2006, la France comptait 36.785 communes, dont :
 10.000 de moins de 200 habitants
 31.927 ont moins de 2.000 habitants
 3.764 qui ont entre 2000 et 10.000 habitants
 762 qui ont entre 10.000 et 50.000 habitants
 102 communes entre 50.000 et 200.000 habitants
 10 communes ont plus de 200.000 habitants

En imaginant que les communes avec panachage ont des éléments favorables pour mieux gérer les finances publiques qui leur sont confiées -- avec des maires plus fiables et acceptables que les autres -- il existerait alors 31.927 communes gérées avec un semblant de fiabilité sur un total de 36.785 communes. Si l’on établit ce calcul simpliste :
36.785 communes en France – 31.927 communes de moins de 2.000 habitants
= 4.858 communes.

Il reste donc 4.868 communes de plus de 2.000/2.500 habitants dont, pour la plus grande partie, les impôts font l’objet d’une gestion "aléatoire", diront nous ! Cela fait beaucoup d’argent pouvant être mal utilisé, ou potentiellement "dilapidé", par un peu moins de 4.858 maires au détriment des habitants de leurs communes respectives ! CQFD ! Miaou, miaou, miaou…

lundi 24 mai 2010

Citations du Général De Gaule le 5 mars 1959, rapportées par Alain Peyrefitte

"C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec turbans et djellabas ?

Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.

Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et les Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcher de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ?

Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées."

CHARLES DE GAULLE


Ces citations du Général de Gaulle, dont celle du 5 mars 1959, rapportée par Alain Peyrefitte, se "baladent" de façon récurrente sur le Net, depuis de nombreux mois. Elles ne paraissent choquer personne, ni sur le fond, ni sur la forme ! Pour la plupart, le général de Gaulle est un personnage intangible, il était le garant de nos institutions, il véhiculait à l'étranger l'image de la France... et tutti quanti ! Eh bien, je proteste, ENERGIQUEMENT, contre cela !

Si le général de Gaulle a réellement dit et (ou) écrit ce qui précède, et cela paraît avéré, il semblerait qu'il ait eu la vue bien courte. Lui qui parlait de "hauteur de vue" et de "longueur de vue", il les aurait situées, en fait, que par rapport à sa taille ? Et non pas d'un point de vue intellectuel ? Alors, il n'aurait donc été qu'un "homme grand" et non pas un "grand homme" ? Parce que, si sa vision du monde musulman se résumait à un "turban et à une djellaba", il est à classer avec ces béotiens, ou ces intégristes, qui veulent nous en donner la seule image de femmes emprisonnées dans des voiles !

Mais "le général" avait dû oublier, en prononçant ces paroles, aussi obsolètes que racistes (hé oui, hélas), que le monde arabe est aussi ancien et aussi cultivé que le nôtre, et nous a donné l'arithmétique, entre autres ! Le général de Gaulle faisait une confusion, un amalgame, entre les arabes, les musulmans et certains vêtements. Or tous les musulmans ne sont pas, forcément, arabes, tous les arabes ne sont pas, obligatoirement, musulmans, tous les musulmans et tous les arabes ne portent pas, inévitablement, des turbans et des djellabas ! De plus il énonçait une "lapalissade" : les arabes sont des arabes et les français sont des français, pas besoin de nous le dire, on le savait ! Il avait confondu, délibérément ou non, origine ethnique et nationalité ! Il avait l'air de penser que l'habit fait le moine et aurait pu poser ce syllogisme : les musulmans portent des turbans et des djellabas, or les turbans et les djellabas ne sont pas français, donc les musulmans ne sont pas français ! CQFD !

Ce qui est terrible dans ce texte, c'est que, partant d'une majeure universellement (et partiellement) vraie : "nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne", il omet, purement et simplement une mineure, à priori inéluctable : nous sommes effectivement européens, mais pas tous les français, et pas forcément tous de race blanche ! Dans la distribution de nationalité, notre "grand petit homme" oubliait, purement et simplement... les "Doms Toms"... où l'on est, aussi, en France... même si ce n'est pas l'Europe... et que l'on y est pas... forcément... blancs !

Pour la culture grecque et latine et la religion chrétienne, c'est vrai, c’est même incontournable, ce sont les fondements les plus sûrs de notre pays et il faut refuser que l'on remette cela en question. Mais la conclusion, erronée et dangereuse -- que les paroles du général pourraient amener certains à en déduire -- est que : "pour être français il faut être européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ".

Il est évident que les étrangers, immigrés, visiteurs, toutes ethnies confondues, doivent se plier à nos règles et à nos lois, comme nous avons le devoir de le faire chez eux, quand nous voyageons ou nous expatrions. Que l'on soit invité chez quelqu'un ou que l'on s'y invite, un peu en force, le respect dû à ses hôtes est de se conformer à leur manière de vivre, sans les offenser. Tout en gardant ses idées et ses coutumes pour soi, sans les imposer, ce qui serait assez mal venu quand on n'est pas chez soi !

Toute cette stupide et incohérente histoire de voile n'en serait pas une, si, en France, comme en Belgique, en dehors du Carnaval, tout individu devait intégralement montrer son visage et sa tête, se présenter sans attributs religieux ostentatoires ! Pas de discussions, c'est ainsi et un point, c'est tout ! Sinon retournez là où vous pouvez vous comporter à votre guise et ne pas imposer votre manière de vivre à ceux qui n'en veulent pas ! Pour ma part, une femme voilée me blesse, car, pour moi :
I) - ce n'est nullement le fondement de la religion musulmane et l'Imam de la grande mosquée de Paris l'a confirmé dans les médias,
II)- c'est totalement sexiste et machiste : il n'y a pas de honte à être une femme, pourquoi se cacher ?
III) - cela entache ma vision de la liberté, de l'égalité et de la fraternité : la femme est l'égale de l'homme, à tous niveaux !

Et, pour être tout à fait honnêtes envers nous mêmes, il faut reconnaître que tout le monde a plus ou moins d'allergies pour ces "débordements ethniques", qui essayent de supplanter nos bonnes vieilles habitudes européennes et dérangent notre conception de la vie en France ! Il suffit de lire les mails que nous recevons chaque jour, ou presque, à ce sujet, les uns et les autres, et transférons, aux uns et aux autres, à l'humour un peu lourd, souvent, limite à d'autres et...parfois... carrément...racistes !

Mais il faut arrêter ce "racisme à deux balles", ce transport de haine pour tout ce qui est étranger, ce chauvinisme de clocher. Imposer ce qui est juste et légal, pour la citoyenneté en France, mais écouter, comprendre, partager ! Ne plus véhiculer ces malsains relents de "nazisme" qui parleraient d'une "élite aryenne", mettant l'Europe sur un piédestal ! Et excluant le reste du monde de ce club de "purs et non métissés" ! Toutes les cultures sont belles et bonnes, se complètent, s'enrichissent mutuellement, à partir du moment ou aucunes d'entre elles n'essaient d'avoir le pas sur l'autre, en empiétant en force par : la peur, la religion, le comportement, la langue, etc... etc... !

Tant pis si je choque en touchant à une "institution", une personnalité que beaucoup acceptent comme le chef... d'une "religion politique" : le gaullisme ! Pour moi, le "gaullisme" est né et s'est éteint avec son fondateur ! Et si certains s'en servent comme : d'une oriflamme pour rallier à eux des partisans, d'un bouclier pour s'abriter, d'un modèle à suivre pour se donner bonne conscience, je trouve cela aussi indécent que de faire parler des morts dans la pub ! Tout cela pour le pouvoir ou pour l'argent : c'est sordide et malhonnête, c'est sordide et malhonnête, humainement et intellectuellement !

"C'est mon opinion, et je la partage"... "entièrement", pourrais-je conclure, en paraphrasant Henri Monnier !

dimanche 18 avril 2010

Ma maison


Pourquoi ce nom, soudain, m’apparaît étranger,
Enseveli comme un souvenir que j’avais oublié.
Son image me hante, mais seulement en rêve,
Ou alors en cauchemar, me visitant sans trêve.
Je la revoie brûlée ou bien sous des eaux noires
Qui la couvrent en entier et je perds tout espoir
De la revoir jamais, autrement que souillée,
Par quelque catastrophe, qu’elle n’a pas méritée.

Mon enfance y est enfermée, sans nul retour,
Sans espoir de la revivre, seulement un jour.
Y sont aussi cloîtrée la chaleur familiale
L’amour partagé, fraternel et filial
Tout cela est fini, la famille éclatée
Le père, la mère, les enfants, pour toujours déliés
Des nœuds, pourtant si forts, les ayant tenus
Si longtemps enserrés qu’ils étaient jalousés.

L’envie des autres, autour d’eux, se rapprochant trop,
Les cernait de partout et ce n’était pas beau.
Leurs yeux se sont ouverts, mais il était trop tard,
Et famille et maison sont tombées dans le noir,
Dans le néant, car cette maison était leur port.
Sans elle, plus rien n’est rien, il n’y a plus que mort.
Nous nous aimions pourtant, mais la maison n’est plus.
Et alors pour toujours, la famille disparut.

Alors, adieu foyer, adieu famille, adieu enfance,
Vous reverrai-je, une nuit, dans le silence
D’une âme apaisée, qui cherche encore,
Par delà la souffrance et par delà la mort,
Sa mère, son père,
Sa sœur, son frère,
Son bonheur du passé,
Son enfantine sérénité

Marie