mardi 20 décembre 2011

Miaou - Carte de Noël - Miaou

Miaou - un petit cadeau de Noël - Miaou

Miaou, un petit cadeau de Noël, pour ceux qui aiment la poésie.

Connaissez-vous les “haïkus” (prononcer haïkous) ? Ce sont de petits poèmes japonais, en prose, de 17 pieds, répartis sur 3 lignes : 5/7/5 (1ère ligne 5 pieds, 2ème ligne 7 pieds et 3ème ligne 5 pieds). Ils sont aussi très appréciés, et pratiqués, dans le nord de l’Amérique et au Canada.

Pour le plaisir, j’ai imaginé un petit jeu de Noël, sur le modèle de “cadavres exquis”. On prend 7 personnes qui écrivent chacune un haïku par semaine et cela sur 2 semaines. Donc 6 phrases à trouver en tout, chacun, 3 phrases par semaine sur 2 semaines, qui complètent la phase du dessus et continuent l’histoire, de manière complètement loufoque. Par facilité, on commence de préférence un lundi. Exemple :

1) – lundi 19/12 – T :
Et tic tac tic tac
dit la pendule du salon
qui scande notre vie


2) – mardi 20/12 – U :
C’est bon dit le chat
moins de bruit on n’est pas sourds
laisse moins faire ma sieste


3) – mercredi 21/12 – V :
Le sapin écoute
dans toute sa gloire éphémère
ses heures sont comptées

4) – jeudi 22/12 – W :
Etc…
5) – vendredi 23/12 – X :
Etc…
6) – samedi 24/12 – Y :
Etc…
7) – dimanche 25/12 – Z :
Etc…

et rebelote :

1b) – lundi 26/12 – T :
Etc…
2b) – mardi 27/12 – U :
Etc…
3b) – mercredi 28/12 – V :
Etc…
4b) – jeudi 29/12 – W :
Etc…
5b) – vendredi 30/12 – X :
Etc…
6b) – samedi 31/12 – Y :
Etc…
7b) – dimanche 1er/01 – Z :
Etc…

Celui dont c’est le tour renvoie le tout, en cliquant sur “répondre à tous” et c’est parti. C’est amusant, c’est bon pour les méninges, c’est entre amis, cela resserre les liens. Que demander de plus ?

Pour certains, cela ne tombe parfois pas très bien comme jour, pendant les fêtes, mais il suffit d’avoir préparé 5 ou 6 haïkus à l’avance (dans un document Word) et il arrivera toujours un petit moment dans la journée ou dans la soirée où l’on ira jeter un oeil sur ses mails et on pourra y mettre le plus approprié à la suite du récit.

Amusez vous-bien et : Joyeux Noël à tous ! Miaou !

mercredi 6 juillet 2011

DSK III

Miaou,
le 6 juillet 2011, j'ai envoyé ce commentaire, publié, au Figaro.fr :

Pour cette histoire de "Triste Anne Banon", elle est cousue de fils blancs, comme la robe qu'elle portait chez Ardisson ! Tristane Banon y commente son livre : "'j’ai oublié de la tuer", dans l’émission "tout le monde en parle" du 18/09/2004, chez Thierry Ardisson. C’est édifiant, effectivement ! Je n’aimais pas son personnage, ni son attitude. Mais, maintenant, je comprends mieux l’un et l’autre -- si je ne cautionne toujours pas -- après avoir entendu le récit de sa naissance, de son enfance !

Cette "Triste Anne" avait dû oublier, aussi, d’enlever sa chemise de nuit, comme de mettre un soutien gorge et une robe décente, pour l’émission. Ce jour là, elle ne voulait rien cacher, elle dévoilait son enfance, sa vie, mais aussi son anatomie. Les hommes présents sur le plateau avaient tous les yeux vissés sur son buste, comme certainement tous les téléspectateurs qui suivaient cette émission ! Si elle s’est fait agresser ou violer, à la sortie, l’histoire ne le dit pas, mais elle avait la tenue ad hoc…

lien : YouTube - ‪www.kabylemag.com - Tristane Banon chez Ardisson parle de son enfance douloureuse‏

Elle doit en vouloir à tous les hommes, pour ce que son père lui a fait, et DSK est la cible idéale. Comme disait une personne de bon sens, dans un Forum," pourquoi tout déballer à la presse et ne pas avoir osé aller porter plainte au commissariat" ? C’est fort de café, tout de même ! Cela n’a aucun sens, sauf celui de la pub à se faire pour la sortie de son livre !

On la disait l’amie d’une fille de DSK, alors, pourquoi l’interviewer seul à seul quand elle pouvait le faire en présence de du père et de la fille ? Si cette "Triste Anne" était née de la dernière pluie, on comprendrait qu’elle soit allée innocemment interviewer un homme, dont la réputation sulfureuse était établie, dans un appartement vide, en tenue légère. Mais ce n’est pas une oie blanche et le fait qu’un mâle, dans toutes ces conditions de rendez-vous, lui demande de lui tenir la main, et plus… Elle pouvait toujours la lui envoyer sur la figure, cette main, et lui balancer un bon coup de genou dans les "houilles". C’est vieux comme le monde, mais cela fonctionne toujours aussi bien ! Une jeune femme mince et agile, contre un homme vieillissant et plutôt replet…


C'est assez lamentable et la mère et l'avocat ne valent pas mieux !
Miaou !

DSK II

Miaou,
Lettre ouverte envoyée au Times, le 4 juillet 2011 :

Lettre ouverte aux citoyens américains qui sont pour le respect de la justice et les droits de l’homme :

Le 4 Juillet 1917 : "la Fayette, nous voilà !" Tels sont les mots que prononce le Lieutenant Colonel américain Charles E. Stanton sur la tombe du Marquis de La Fayette, au cimetière Picpus à Paris, le 4 juillet 1917.

Le 14 mai 2011 : DSK accusé de culpabilité de viol et arrêté, du fait du procureur Cyrus Vance jr. Il n’aurait jamais dû affirmer à la presse, qu’il était en possession de preuves avérées "Il a conclu très vite, pour sa "propre gloriole" avant élection, étant donné le statut et la dimension mondiale du personnage incriminé. Ce, au lieu de faire régner la justice de son pays, en toute impartialité !

Le 17 mai 2011, j’ai adressé au président des USA, Barack Hussein Obama, et à la presse française, par e.mail, une lettre de protestation, écrite sur le modèle de : "j’accuse", écrit par Emile Zola dans l’affaire Dreyfus et publiée par le journal l’Aurore, le 13 janvier1898, sous la forme d’une lettre ouverte au Président de la république française de l’époque, Félix Faure. Je n’ai obtenu aucunes réponses, à ce jour.

Et puisque personne n’est capable de le faire au sommet, dans mon pays, moi, M.L., "citoyenne lambda de la France d’en bas", je demande réparation et justice, pour laver l’honneur de ma patrie, la France, dont est issu, comme moi-même, le général Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette !
P.S. - En pièce jointe : ma lettre ouverte du 17 05 2011, au Président Barack Hussein Obama.

Miaou !

DSK I

Miaou,
Le 17 mai 2011, j'ai envoyé la lettre ouverte, ci-dessous, au Président Barack Hussein OBAMA et à certains journaux. Pas de réponses.On peut dire que c'est resté : "lettre morte" !

le 17 mai 2011
Lettre ouverte au Président des Etats-Unis, monsieur Barack Hussein Obama :
Monsieur le Président,

Monsieur Dominique Strauss Kahn n’est pas ma "tasse de thé", ses idées ne sont pas les miennes, son parti n’est pas de la même couleur que celui qui m’est proche, mais l’injustice de sa situation juridique me touche profondément. Je suis atteinte au plus profond de ma citoyenneté française : au travers du titre de monsieur DSK au sein du FMI, c’est la France entière que vous déshonorez !

Comme Emile Zola, le 13 janvier 1898, rédigeant une lettre ouverte au Président Félix Faure, dans le journal l’Aurore, concernant l’affaire Dreyfus, je vous adresse, moi aussi, une lettre ouverte, en reprenant en grande partie les termes de ce grand écrivain :

"J'accuse la femme de chambre "mystère" de pouvoir avoir été, potentiellement, la cheville ouvrière, diabolique, d’une, peut-être, future erreur judiciaire. Cela en toute conscience, ayant ensuite accompli son œuvre néfaste, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables, qui pourraient lui avoir été dictées par ???? Pour la somme ou la compensation de ????"

"J'accuse le Sofitel d’avoir peut-être permis, dans cette affaire -- tout au moins par faiblesse d'esprit, ou par la technique de "je ferme les yeux, et "je m’en lave les mains" -- une des plus grandes iniquités du siècle. Laissant, peut-être, se dérouler un scénario comploté, très plausible, vu la réputation du "suspect" : une femme de chambre entre dans une suite, seule, alors que, habituellement, elles sont deux pour pouvoir faire le lit "king size". Logiquement, ayant dû entendre du bruit dans la salle de bains, elle devait s'esquiver discrètement. On sort rarement “vêtu” de ce lieu intime. Ce pourrait aussi bien être elle qui l'a aguiché, pour l'amener là où on voulait qu'il aille. Vu qu'il était en tenue d'Adam, ça n'a pas dû être difficile de l'amener à se faire faire une... Et, ensuite, on se défend, bec et ongles en criant "au violeur". Ainsi, il est bien griffé et mordu, et semble un "agresseur sexuel" dont on a voulu se défendre ! Bien vu !"

"J'accuse la police américaine de n’avoir pas eu entre les mains les preuves certaines de la culpabilité de monsieur Dominique Strauss Kahn, mais de les avoir amplifiées, s’étant ainsi rendue coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique ? économique ? qui nous échappe encore."

"J'accuse la justice américaine de s'être rendue complice de ce même crime, oubliant, sciemment, la présomption d’innocence qui est nôtre, en France, selon nos lois. Ne lui accordant même pas le bénéfice du doute, en accordant créance à une requérante aux accusations non encore prouvées !"

"J'accuse la police américaine d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité : c’est la parole de monsieur Dominique Strauss Kahn -- mise en doute -- contre celle de la femme de chambre invisible = un impérissable monument de jugement lapidaire, à la cow-boy."

"J'accuse la police américaine d'avoir montré monsieur Dominique Strauss Kahn -- homme politique français présidentiable et président du FMI -- menotté de manière honteuse, quand la femme de chambre est sortie la tête cachée sous une couverture. Il n’y a pas de portes dérobées, dans les postes de police ? Et ce, avant même qu'un examen des prélèvements ADN ne soit effectué et sa culpabilité avérée. Ce n’est pas parce que c’est l’habitude aux USA d’avilir l’image des gens -- du plus petit au plus grand, avant même leur culpabilité avérée -- que faire véhiculer cet image dans tous les médias, comme pour Ben Laden ou Saddam Hussein est exemplaire d’humanité. La justice et la police américaines sont-ils donc atteints d'une maladie de la vue et du jugement ?"

"J'accuse la police et la justice américaine de se faire les complices d’une campagne abominable, infamante, pour égarer l'opinion mondiale et couvrir d’opprobre un homme qui n’est même pas encore passé en jugement et dont la culpabilité n’est pas encore prouvée. Et donc, à travers lui, de salir l’image de mon pays : la France ! Les USA sont très bons, d’un seul coup ils ont descendu un homme présidentiable et un économiste terriblement compétent, (trop, sans doute) ! Ce n’est pas l’affaire Dreyfus, c'est un fait, mais cela y ressemble. Cette histoire divise déjà la France, et, pire, les familles, les amis !

"J'accuse enfin la justice américaine d'avoir violé le droit à sa dignité d’homme, d’un important personnage politique français, en le condamnant à l’avance, sans preuves, et lui refusant le droit à une caution légitime, accordée le plus souvent au moindre criminel "pourri" américain ! Un homme accusé, uniquement, sur des présomptions de culpabilité, humilié, bafoué."

"J’accuse la police et la justice américaine de se comporter envers mon pays de manière partiale et arbitraire. Que cet homme soit innocent ou coupable n’importe pas, principalement, pour quiconque, c’est l’image de la France que l’on veut souiller. Je crois que le général Gilbert du Motier, marquis de la Fayette se retourne dans sa tombe, en ce moment "

"J’accuse la police et la justice américaine de condamner avant de juger ! Si monsieur Dominique Strauss Kahn est coupable, il méritera sa peine ! Il aura besoin, surtout, d’aller se faire soigner dans un établissement spécialisé dans ce genre de cas. Parce que, avec sa fonction, s’il voulait donner un coup de canif dans le contrat (infidélité), choisir ce genre de cible … minable ! Et la femme qui a subi cette "indignité" devra être vengée !

Mais s’il est innocent, c’est à dire entraîné dans une machination atroce, il est, définitivement, détruit ! Cela, comme homme privé, comme homme public, et sa famille…anéantie ! Concernant le peuple de France, nos élections présidentielles sont tronquées et le FMI décapité… Un détail pour les américains, je suppose !
"Honte à vous messieurs les policiers et juges américains ! Je croyais les Etats-Unis d’Amérique un pays de justice et de droit ! Je voulais oublier le massacre des indiens, l’esclavage et la guerre de sécession, le Ku Klux Kan, le maccartisme, l’eugénisme. Je ne voyais que l’élection d’un Président métis, un homme de bien ! Enfin un Président, des Etats-Unis, propre. Un grand pas contre l’apartheid, la ségrégation, les génocides ! Une main tendue vers la solidarité humaine : "si tous les hommes du monde voulaient se donner la main" ! "

Monsieur le Président, de toute cette "boue", vous n’y êtes pour rien, j’en suis sure, et certaine. Mais ces mêmes gens sont peut-être ceux que vous dérangez, qui veulent vous détruire, en vous accusant d’être islamiste et qui contestent votre acte de naissance.

Notre belle France, nos valeurs, sont mises à mal. Alors, s’il vous plait, aidez nous, si vous le pouvez, de quelque manière que ce soit, pour soigner ce mal, cette lèpre ! Nos enfants et petits--enfants -- dont l’avenir est terriblement compromis -- vous en seront reconnaissants.
Miaou !

dimanche 3 avril 2011

Curiosités de la langue française ! Ou, le pourquoi du comment !

Comme mon amie Brigitte m'avait envoyé les questions, en disant à la fin du questionnaire : "Meanwhile our own suggestions, I wish you a good week".

Hi, hi, hi, on ne me la fait pas, à moi ! Les voici, mes suggestions :

(Et si vous trouvez mieux, à vous de jouer !)

Curiosités de la langue française !
Ou, le pourquoi du comment !

Q. - Pourquoi on remercie un employé quand on n'est pas content de ses services ?
R. - Parce que l’on est très content qu’il vous ait donné l’occasion de le virer !

Q. - Pourquoi on passe des nuits blanches quand on a des idées noires ?
R. - Parce que l’on a les yeux ouverts avec vue sur le plafond et les draps… blancs.

Q. - Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux ruiné qu'il est dans de beaux draps ?
R. - Parce que c’est tout ce qui lui reste après passage d’huissier : les draps brodés du vieux trousseau de sa grand-mère !

Q. - Pourquoi, lorsque vous dites à quelqu'un : "je ne partage pas votre avis", peut-il répondre : "les avis sont partagés" ?
R. -Parce que ce "con" était allé les partager avec d’autres avant vous !

Q. - Pourquoi un bruit transpire-t-il avant d'avoir couru ?
R. -Parce qu’il "sue" de trouille à l’idée d’être mis sur la place publique !

Q. - Pourquoi, quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint ? Alors que, quand il est mort, on l'appelle "feu".
R. - Parce que l’on est certain qu’il "crame" en enfer !

Q. - Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?
R. - Parce qu’une injure est plus sale qu’un affront et plus dure à effacer !

Q. - Pourquoi parle-t-on des quatre coins de la terre, puisque la terre est ronde ?
R. - Ça, c’est une vieille histoire : c’est venu dans la langue populaire à force de voir, à la télé, tous les policiers de la terre chercher des preuves dans tous les coins !

Q. - Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes vous disent à la fois : "je viens de louer un appartement".
R. - Fastoche, vous leur demandez : "à quel prix" ? Si c’est le propriétaire il répondra :"une misère" et si c’est le locataire, il dira : "une fortune" !

Q. - Comment peut-on faire pour dormir sur les deux oreilles ?
R. - Quand on a les oreilles en feuilles de chou, on les replie soigneusement sous la tête, pour dormir plus confortablement.

Q. - Pourquoi appelle-t-on coup de grâce le coup qui tue ?
R. - Quand c’est Grâce qui a tiré, tiens, pardi !

Q. -Pourquoi, lorsque l'on veut avoir de l'argent devant soi, faut-il en mettre de côté ?
R. - On le met de chaque côté, pour que l’on puisse avancer dans la vie sans marcher dessus !

Q. - Le pot a-t-il des oreilles ? Pourquoi disons-nous : "sourd comme un pot".
R. - Mets ta tête au fond d‘un pot, tu verras si tu ne deviens pas sourd toi-aussi !

Q. - Pourquoi dit-on : "embarras de voitures" quand il y a trop de voitures, et "embarras d'argent", quand il n'y a pas assez d'argent ?
R. - Réfléchis 2 secondes, p’tite tête, tu n’aurais pas des "embarras d’argent", toi-même, si tu achetais trop de voitures ?

vendredi 1 avril 2011

Miaou, idée de sketch, un petit cadeau à une nouvelle amie...

Le tour de France de Milouda

En France, y a beaucoup de parlers différents : la langue d’oc et la langue franco provençale, qui chantent, la langue d’oil, moins légère. Allez donc vous y reconnaître avec tout ça ! C’qui vous donne : le breton, le gallo, le normand, le chti, le picard, le wallon, le luxembourgeois, le champenois, l’alsacien, le platt, le lorrain, l’angevin, l’orléanais, le bourguignon, le franc comtois, le tourangeau, le berrichon, le poitevin, le bourbonnais, le saintongeais, le forézien, le bressan, le lyonnais, le savoyard, le valdôtain, le limousin, l’auvergnat, le dauphinois, le gascon, l’occitan, le gavot, le génois, le nissart, le provençal, le basque, le béarnais, le catalan, le corse, le créole. (Toutes ces langues et ces patois récités, en litanies, sur un ton slammeur, cela peut être amusant).

Mais il y a encore, dans ce beau pays de France, moins connus, mais tout aussi bien implantés : la langue de vipère et la langue de bois ! (Et là, on peut vraiment s’amuser à varier sur ce thème).

"En Bretagne, y z’ont des pierres partout, des pierres qui sont pas en pierre, mais en granit : y en a dans la mer, des rochers, qui disent, comme chez Suchard ! Y en a sur la terre, menhirs, dolmens, debout, couchés… même le sucre, il est en pierre ! "Tu veux une pierre de sucre avec ton café", qui m’ont dit. Non, en fait, y z’ont dit, "tu veux une pierre de sucre avec ton kawa", y parlent un peu arabe aussi.
Y disent des "vitrinaires", j'croyais qu'c’était l'monsieur qui fait les vitrines, mais non, c’est l'docteur qui soigne les bêtes. Y m’ont dit, un jour, de bien "enclayer" ma porte, et j’ai pas compris. J’ai dû avoir l’air bête, car ma logeuse m’a pris mes clefs des mains pour fermer ma porte avec.
Quand on t'dit "t’es tout rase", c’est pas qu'tu viens d'te raser, non, "rase", ça veut dire "rose" !
Y disent la bouilliture pour laver le linge en machine, y mangent du kouign amann. Pour demander du pain, y disent : "bara mar plij".

En Normandie, y z’ont du fromage arabe : le camenbeur. Quand tu poses une question, ils répondent : "p’tête ben qu’oui, p’tête ben qu’non". Alors tu sais jamais si c’est oui ou si c’est non, avec eux, c’est pratique !

Dans l’Nord, y causent tous "chti". "Chte dit quoi", cha veut pas du tout dire che’que tu crois qu'cha veut dire. Le chien, chest pas un chien… Et tout comme cha !

Dans l’Sud y’r’crachent toutes les lettres qu’y z'avalent à Paris ! Ça fait qu’tu crois qu’t’as tout compris… quand t’a rien compris du tout ! Heureusement qu’j’ai pas fait mon alphabétisation dans l'Sud : malgré mon stylo et mon cahier, j’aurais des fautes partout… en dictée !
Y disent : Parisse, moinsse, dan’cer, chan’ter une chan’çon, les gensses. Pour : Paris, moins, dancer, chanter une chanson, les gens ! Tu parles d’une écriture à faire quand tu entends ça ! Et moi, je l’an’tens et je l’écris comeu ça, évidemmin !
Y disaient " té peuchère", tout le tim, en me regardant. Moi j’croyais qu’y disaient qu'j’étais une moinsse que rien, pasque j’étais beur !



Etc…etc… Juste quelques idées -- qui me sont passées par la tête, une nuit d’insomnie -- jetées sur papier, à continuer sur les régions, et à cultiver et peaufiner, si cela intéresse mon amie Milouda, pour un nouveau sketch !

Marie - à Suresnes, le mardi 1er avril 2011

Et ce n’est pas un poisson d’avril !

samedi 19 mars 2011

Miaou, qu'il est dur de vivre dans ce monde de fous furieux !

Miaou, il est dur de vivre dans ce monde de fous furieux ! Vu de mon œil de félin, je suis très inquiet pour le devenir de l’espèce humaine !

I) - Les catastrophes naturelles se succèdent : Haïti, la Nouvelle Zélande, le Japon. En France aussi, nous subissons la fureur des éléments, mais chez nous, c’est une vengeance, une riposte de la nature, contre les dents de certains maires, promoteurs et architectes qui rayent le parquet et qui ont un coffre fort à la place du cœur.

Et les catastrophes naturelles, sur notre terre française, sont encore à une échelle humaine, même si nous avons eu des morts, hélas, par la faute de "gangsters" ayant pignon sur rue !

Antoine de Saint-Exupéry disait, à juste titre : "nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants" ! Ce qui est terrible, c’est que déjà, nous, à notre petite échelle, nous sommes des pollueurs sans vergogne, dans certains milieux, notamment les paysans avec leurs engrais, pesticides, OGM & Co, et les industriels avec le rejet de leurs déchets toxiques, dans l’eau des rivières ou enfouis, clandestinement, dans la terre. Alors, à l’échelle de grands pays, comme les USA et la Chine, on peut imaginer ce qu’il en est…

II) – Les finances sont mal gérées et l’appauvrissement des milieux sociaux moyens et modestes est un fait avéré. Rien qu’en France, les impôts augmentent pour la classe moyenne et diminuent pour ceux qui sont en mesure de payer l’impôt sur la fortune. Les retraites maigrissent à vue d’œil, quand l’espérance de vie augmente. On voit de "nouveaux pauvres" faire les poubelles, les fins de marché et se rendre aux "restos du cœur". Qu’en est-il à l’échelle planétaire ?

Au sein de l’hexagone, l’énorme gaspillage, bien installé dans nos mairies -- comme s’il était devenu institutionnel -- est ahurissant. Et cela sur nos impôts. Dans la mienne, des emplois fictifs ou de complaisance, pour des histoires de copinage ou de "chapelle", des travaux au surcout -- pour avoir le chantier par "graissage de patte" bien placé -- mais au travail bâclé, pour rentabiliser les frais. Et cela doit se faire à l’échelle nationale, nous n’en avons surement pas l’apanage, dans notre ville !

Utilisation d’organismes dits "associatifs", pour gérer les structures des villes -- une de droite et une de gauche, selon la couleur politique des mairies --
avec octroi de subventions énormes, mal gérées par laxisme et incompétence et en parties absorbées par les confortables salaires de la hiérarchie et les avantages en nature.

Dans ces associations "pieuvres" (dont les tentacules s’étendent sur la France entière), il y a plus de généraux que de soldats. Et la gestion est souvent atrophiée, comme c’est le cas pour nous (et surement à beaucoup d’endroit), car le directeur de la sous-association -- chapeautant la plus grande partie des structures d’une ville -- prend un sous-directeur, qui fait (mal) son boulot à sa place, pendant que lui est en réunion, en stage de formation (qui n’a rien à voir avec son poste), en RTT, en maladie pour déprime, ou en vacances. On transforme la secrétaire, salariée, en cadre, "directrice administrative" (elle aura une meilleure retraite quand elle va quitter dans 2 ans), qui ne fait plus le travail pour lequel elle est réellement qualifiée. Elle se croit, alors, une grande experte en comptabilité, d’où elle colle son boulot à la comptable en titre, qu’elle finit par faire virer parce qu’elle lui fait de l’ombre… et, surtout qu’elle en sait trop sur les tripotages de l’Association, refusant de les cautionner.

Ce, comme, bizarrement : "oh mon Dieu, je ne retrouve plus les 300 €uros qui étaient sur mon bureau hier, dans une enveloppe. J’étais sure de les avoir rangés dans le coffre. Ils ont dû tomber dans la poubelle". Alors, on trouve des factures de complaisance, à la hauteur de 300 €uros, pour combler le trou dans la caisse. Le montant des participations, pour la fête d’une structure a disparu… pas pour tout le monde ! Qu’à cela ne tienne, on trouvera bien des factures pour combler le manque… planqué dans la caisse noire.

C’est terrifiant d’assister, impuissant, à ce genre d’actes frauduleux, sans avoir la possibilité de les dénoncer, car on est pieds et poings liés, quand on est salarié par un organisme "céphalopode" de ce genre. S’en lavant les mains, ayant délégué ses pouvoirs et une partie des fonds du contribuable, la ville ne veut rien savoir sur la manière dont sa subvention est (malhonnêtement) dépensée et applique la politique de l’autruche.

Et, enfin, incivisme suprême et mépris du français d’en-bas, nos députés s’octroient des indemnités et des droits indécents ! Nos ministres tripatouillent avec la haute finance ou les despotes de tous crins …

Je ne suis plus à droite, je ne suis pas à gauche, j’ai fondé mon parti où je suis l’unique adhérent, "l’extrême centre". Et, si j’avais le pouvoir, le karcher, c’est tout d’abord dans les collectivités territoriales que je le passerais ! Miaou !