dimanche 3 avril 2011

Curiosités de la langue française ! Ou, le pourquoi du comment !

Comme mon amie Brigitte m'avait envoyé les questions, en disant à la fin du questionnaire : "Meanwhile our own suggestions, I wish you a good week".

Hi, hi, hi, on ne me la fait pas, à moi ! Les voici, mes suggestions :

(Et si vous trouvez mieux, à vous de jouer !)

Curiosités de la langue française !
Ou, le pourquoi du comment !

Q. - Pourquoi on remercie un employé quand on n'est pas content de ses services ?
R. - Parce que l’on est très content qu’il vous ait donné l’occasion de le virer !

Q. - Pourquoi on passe des nuits blanches quand on a des idées noires ?
R. - Parce que l’on a les yeux ouverts avec vue sur le plafond et les draps… blancs.

Q. - Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux ruiné qu'il est dans de beaux draps ?
R. - Parce que c’est tout ce qui lui reste après passage d’huissier : les draps brodés du vieux trousseau de sa grand-mère !

Q. - Pourquoi, lorsque vous dites à quelqu'un : "je ne partage pas votre avis", peut-il répondre : "les avis sont partagés" ?
R. -Parce que ce "con" était allé les partager avec d’autres avant vous !

Q. - Pourquoi un bruit transpire-t-il avant d'avoir couru ?
R. -Parce qu’il "sue" de trouille à l’idée d’être mis sur la place publique !

Q. - Pourquoi, quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint ? Alors que, quand il est mort, on l'appelle "feu".
R. - Parce que l’on est certain qu’il "crame" en enfer !

Q. - Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?
R. - Parce qu’une injure est plus sale qu’un affront et plus dure à effacer !

Q. - Pourquoi parle-t-on des quatre coins de la terre, puisque la terre est ronde ?
R. - Ça, c’est une vieille histoire : c’est venu dans la langue populaire à force de voir, à la télé, tous les policiers de la terre chercher des preuves dans tous les coins !

Q. - Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes vous disent à la fois : "je viens de louer un appartement".
R. - Fastoche, vous leur demandez : "à quel prix" ? Si c’est le propriétaire il répondra :"une misère" et si c’est le locataire, il dira : "une fortune" !

Q. - Comment peut-on faire pour dormir sur les deux oreilles ?
R. - Quand on a les oreilles en feuilles de chou, on les replie soigneusement sous la tête, pour dormir plus confortablement.

Q. - Pourquoi appelle-t-on coup de grâce le coup qui tue ?
R. - Quand c’est Grâce qui a tiré, tiens, pardi !

Q. -Pourquoi, lorsque l'on veut avoir de l'argent devant soi, faut-il en mettre de côté ?
R. - On le met de chaque côté, pour que l’on puisse avancer dans la vie sans marcher dessus !

Q. - Le pot a-t-il des oreilles ? Pourquoi disons-nous : "sourd comme un pot".
R. - Mets ta tête au fond d‘un pot, tu verras si tu ne deviens pas sourd toi-aussi !

Q. - Pourquoi dit-on : "embarras de voitures" quand il y a trop de voitures, et "embarras d'argent", quand il n'y a pas assez d'argent ?
R. - Réfléchis 2 secondes, p’tite tête, tu n’aurais pas des "embarras d’argent", toi-même, si tu achetais trop de voitures ?

vendredi 1 avril 2011

Miaou, idée de sketch, un petit cadeau à une nouvelle amie...

Le tour de France de Milouda

En France, y a beaucoup de parlers différents : la langue d’oc et la langue franco provençale, qui chantent, la langue d’oil, moins légère. Allez donc vous y reconnaître avec tout ça ! C’qui vous donne : le breton, le gallo, le normand, le chti, le picard, le wallon, le luxembourgeois, le champenois, l’alsacien, le platt, le lorrain, l’angevin, l’orléanais, le bourguignon, le franc comtois, le tourangeau, le berrichon, le poitevin, le bourbonnais, le saintongeais, le forézien, le bressan, le lyonnais, le savoyard, le valdôtain, le limousin, l’auvergnat, le dauphinois, le gascon, l’occitan, le gavot, le génois, le nissart, le provençal, le basque, le béarnais, le catalan, le corse, le créole. (Toutes ces langues et ces patois récités, en litanies, sur un ton slammeur, cela peut être amusant).

Mais il y a encore, dans ce beau pays de France, moins connus, mais tout aussi bien implantés : la langue de vipère et la langue de bois ! (Et là, on peut vraiment s’amuser à varier sur ce thème).

"En Bretagne, y z’ont des pierres partout, des pierres qui sont pas en pierre, mais en granit : y en a dans la mer, des rochers, qui disent, comme chez Suchard ! Y en a sur la terre, menhirs, dolmens, debout, couchés… même le sucre, il est en pierre ! "Tu veux une pierre de sucre avec ton café", qui m’ont dit. Non, en fait, y z’ont dit, "tu veux une pierre de sucre avec ton kawa", y parlent un peu arabe aussi.
Y disent des "vitrinaires", j'croyais qu'c’était l'monsieur qui fait les vitrines, mais non, c’est l'docteur qui soigne les bêtes. Y m’ont dit, un jour, de bien "enclayer" ma porte, et j’ai pas compris. J’ai dû avoir l’air bête, car ma logeuse m’a pris mes clefs des mains pour fermer ma porte avec.
Quand on t'dit "t’es tout rase", c’est pas qu'tu viens d'te raser, non, "rase", ça veut dire "rose" !
Y disent la bouilliture pour laver le linge en machine, y mangent du kouign amann. Pour demander du pain, y disent : "bara mar plij".

En Normandie, y z’ont du fromage arabe : le camenbeur. Quand tu poses une question, ils répondent : "p’tête ben qu’oui, p’tête ben qu’non". Alors tu sais jamais si c’est oui ou si c’est non, avec eux, c’est pratique !

Dans l’Nord, y causent tous "chti". "Chte dit quoi", cha veut pas du tout dire che’que tu crois qu'cha veut dire. Le chien, chest pas un chien… Et tout comme cha !

Dans l’Sud y’r’crachent toutes les lettres qu’y z'avalent à Paris ! Ça fait qu’tu crois qu’t’as tout compris… quand t’a rien compris du tout ! Heureusement qu’j’ai pas fait mon alphabétisation dans l'Sud : malgré mon stylo et mon cahier, j’aurais des fautes partout… en dictée !
Y disent : Parisse, moinsse, dan’cer, chan’ter une chan’çon, les gensses. Pour : Paris, moins, dancer, chanter une chanson, les gens ! Tu parles d’une écriture à faire quand tu entends ça ! Et moi, je l’an’tens et je l’écris comeu ça, évidemmin !
Y disaient " té peuchère", tout le tim, en me regardant. Moi j’croyais qu’y disaient qu'j’étais une moinsse que rien, pasque j’étais beur !



Etc…etc… Juste quelques idées -- qui me sont passées par la tête, une nuit d’insomnie -- jetées sur papier, à continuer sur les régions, et à cultiver et peaufiner, si cela intéresse mon amie Milouda, pour un nouveau sketch !

Marie - à Suresnes, le mardi 1er avril 2011

Et ce n’est pas un poisson d’avril !