mardi 24 février 2009

Miaou ! Cri d’alerte ! Miaou !

Miaou ! Cri d’alerte ! Miaou !

Miaou ! Je ne suis pas certes pas l’unique chat qui regarde la télé, mais je suis sans doute le seul qui la voit, l’écoute, la comprend… et la commente !

Un choc : un reportage récemment vu, sur le Bangladesh et les bangladais. Le destin de ces pauvres gens est pire que celui des "Intouchables", en Inde ! Car les "Intouchables", eux, au moins, ils ont de la terre sous les pieds, alors que les bangladais ont les pieds sur la terre seulement jusqu’à ce qu’elle s’effrite et s’engloutisse dans les eaux. De la terre sablonneuse, meuble, friable, stérile. Il était terrifiant de voir s’effondrer, se déliter, ces énormes masses de terrain, partant en poussière, vaincues par l’assaut des vagues d’une mer qui essaye de reconquérir son territoire.

Le combat est inégal. Le réchauffement climatique en est une des principales causes. Avec le feu, l’eau est un des pires cataclysmes qui soit.

Les bangladais -- émules de Sisyphe sans le savoir -- construisent, reconstruisent et reconstruisent encore… et reconstruisent toujours, à l’infini, leurs misérables cahutes, faites de bois et de tôles ! Avec un courage et une détermination qui forcent l’admiration.

Pour le reste du monde, ces femmes, ces hommes, sont des parias, des "sous Intouchables" ! Personne n’a trop l’air de se préoccuper du drame qui se joue. Mais laisser faire, c’est aussi mal que faire, si ce n’est pire encore ! Fermer les yeux, c’est s’acheter une bonne conscience à crédit !

Les nazis étaient des monstres, la Choa est une horreur humaine -- qui a bel et bien existé, malheureusement, n’en déplaise aux "tarés" qui affirment le contraire -- mais le drame du Bangladesh n’est pas loin de cela, sur le fond, si ce n’est sur la forme ! Et le monde entier ferme les yeux sur cette mort lente d’un peuple qui n’aura peut-être bientôt plus de terre !

Car, tuer ou regarder mourir, est-ce bien différent ? C’est de l’extermination passive, ni plus, ni moins !

En raison de l’élévation du niveau de la mer, la terre -- qui reste encore, pour le moment et pour combien de temps -- devient saline, impropre à la culture et donc à l’élevage. De quoi donc vivront ces gens dont le pays va bientôt ressembler au radeau de la méduse, petit espace pour trop d’être humains, affamés, assoiffés !

Un français, sa femme bangladaise et leur fils, se préoccupent de cette catastrophe imminente. Ils ont affrété… une péniche -- eh oui, il fallait oser le faire – pour la transformer en hôpital flottant !


1)- Dans un premier temps, peut-être serait-il possible de mettre au point une technique de maisons construites comme de grands radeaux, aux murs, parois et plafonds solidaires et solidement arrimés au sol ? Et financer des machines à tracter, sur chenilles, puissantes, prêtes à fonctionner en permanence.

2)– Dans un second temps, enseigner le B.A. ba de la limitation des naissances aux bangladais. Leurs familles se composent en moyenne de 6 à 10 enfants, alors qu’elles n’ont pas le premier taka (monnaie du pays) pour en nourrir un seul ! Cette multiplicité de naissance s’explique sûrement par une mortalité infantile importante. Mais cela multiplie le problème par 10, par 100, par 1.000 ! Alors où ira tout cette malheureuse population quand tout le pays sera enseveli sous des mètres et des mètres de fond ?

Ce pays en "voie de noyade" -- le plus peuplé au monde en densité : + de 1.000 habitants au km2 -- à déjà une grande partie de sa population qui vit déjà dans le dénuement le plus extrême. Apparemment, personne, aucun pays ne veut les accueillir.

Primitivement de religion bouddhiste, puis hindoue, les bangladais ont été convertis à l’islam au XIIème siècle. Bien ou mal, cette conversion devraient leur apporter l’aide leurs pairs. Il n’en est rien, leurs frères en religion les repoussent, leurs voisins leur ferment leurs frontières.

Et nous, les autres, aux religions monothéistes ou polythéistes, tout comme les athées, nous ne sommes pas plus altruistes !

Il serait bon de venir en aide -- chacun avec les moyens qu’il a -- aux bangladais. Il serait peut-être temps de se donner la main, d’unir nos compétences et nos idées, avant qu’il ne soit trop tard ! Miaou !

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